A lire dans le dernier numéro de Diérèse (N°40), mon texte "jarry pas parti" dont vous pourrez lire un extrait ci-après.
- à la machine à décorner les bœufs -
Dans l'grand trou noir d'ous qu'on n'revient jamais, Jarry rit - oh, certes, plus de toutes ses dents ! -
Il rit depuis 100 ans, enfermé dans sa boîte. Sur le couvercle, à l'air libre, un hibou monte la garde à côté d'un écriteau où on peut lire : Ci-gît Jarry Alfred, né en 1873, mort en 1907.
Trente-quatre ans, à peine plus que Jésus, dont il décrivit si bien la passion considérée comme course de côte.
Parti Jarry. Brûlé ses dernières cartouches. Rangé son révolver. Donné quartier libre à Ubu, libre de se dépatouiller dans sa merdre.
Crâne, tu tournes un bon visage indulgent,
Vers nous, et souris de ta bouche crénelée !
Mais tu regrettes ton corps, tes cheveux d'argent, ...
Jarry - Cornegidouille ! Parti, moi ? Jarry à la trappe ? De par ma chandelle verte, on ne me la fait pas ! Me mettre en boîte, et sous terre de surcroît ! Père Ubu, sors moi de là !
Père Ubu - Parti Jarry ! Cornes-au-cul et blancs d'cervelle ! Mais j'arryve pas à y croire ! C'est la machine à décerveler !
Qui donc a caché sous ta glotte
Un pipeau moisi de hulotte ?
.../...
(suite dans Diérèse N°40)