26 décembre 2008
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Voilà, j'ai tout lu. Et relu. J'aime.
Et pourtant, je ne devrais pas me sentir très concerné. Je ne regarde
pas la télévision plus d'une fois ou deux par an. J'ai trop vu
travailler de "journalistes" (les guillemets me semblent de rigueur) à
son service.
J'aime d'abord beaucoup les scansions. Elles me font penser au rap.
J'aime la dénonciation tantôt à fleur de bitume tantôt plus souterraine,
mais toujours là, des aliénations médiatiques.(entre autres, p. 14, 15,
36, 53, 54...).
J'apprécie bien sûr les pointes de cocasserie produites tant par la
désarticulation des mots que par la dextérité de leurs télescopages (par
exemple, p. 60).
Mais je crois sentir qu'elles sont (p. 68) le vêtement déchiqueté d'un
clown prompt à l'auto-dé-rision, -valorisation et même -nigrement (soit
dit pour vous imiter pâlement...), à l'inspiration parfois même
morticole (p. 25, 59, 68, 69, 70).
Cependant vous êtes ingénieux (ah! ce début de la p. 68, le plein,
masque du vide !),
Et surtout, je crois percevoir des invitations pressantes, même si elles
sont grinçantes, à nous reprendre en main, à penser par nous-mêmes (p.
16, 17, 24, 27, etc.), c'est la face lumineuse de la dénonciation des
mauvais coups de la machine à crétiniser. Et vous rejoingez là un de mes
dadas!
Et pourtant, je ne devrais pas me sentir très concerné. Je ne regarde
pas la télévision plus d'une fois ou deux par an. J'ai trop vu
travailler de "journalistes" (les guillemets me semblent de rigueur) à
son service.
J'aime d'abord beaucoup les scansions. Elles me font penser au rap.
J'aime la dénonciation tantôt à fleur de bitume tantôt plus souterraine,
mais toujours là, des aliénations médiatiques.(entre autres, p. 14, 15,
36, 53, 54...).
J'apprécie bien sûr les pointes de cocasserie produites tant par la
désarticulation des mots que par la dextérité de leurs télescopages (par
exemple, p. 60).
Mais je crois sentir qu'elles sont (p. 68) le vêtement déchiqueté d'un
clown prompt à l'auto-dé-rision, -valorisation et même -nigrement (soit
dit pour vous imiter pâlement...), à l'inspiration parfois même
morticole (p. 25, 59, 68, 69, 70).
Cependant vous êtes ingénieux (ah! ce début de la p. 68, le plein,
masque du vide !),
Et surtout, je crois percevoir des invitations pressantes, même si elles
sont grinçantes, à nous reprendre en main, à penser par nous-mêmes (p.
16, 17, 24, 27, etc.), c'est la face lumineuse de la dénonciation des
mauvais coups de la machine à crétiniser. Et vous rejoingez là un de mes
dadas!
Votre propos est ambitieux.
Ce que je vous dis de ma réception nous fait à tous les deux prendre le
risque que vous vous sentiez ici ou là (ou partout...) incompris par un
demeuré... Dites-vous que toute oeuvre d'art est aussi (surtout ?)
l'impression qu'elle produit chez celui qui la reçoit. Impression qui
n'est pas la même pour tout le monde, c'est aussi ce qui en fait
l'intérêt. Mon pote Octave Mirbeau, qui fut un fameux critique d'art,
l'expliquait très bien.
Je ne sais si tout ça est beau cadeau de Noël... Je vous souhaite en
tout cas un moment agréablement festif.
Max Coiffait
- courriel du 24/12/08 -
NDLR : Le rappel des titres est encore disponible auprès de l'auteur. (10 €)